Tunisie : L’emploi des jeunes diplômés

La principale préoccupation d’un jeune Tunisien est l’emploi en Tunisie, une fois ses études achevées. Qu’il soit diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG) ou de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI).

Comment ces jeunes l’envisagent-ils avec la conjoncture économique actuelle ?

Une table ronde a été organisée par un Club d’étudiants pour parler de «La crise financière internationale et son impact sur l’économie tunisienne».

On a constaté l’absence des chefs d’entreprise et du monde des affaires.

La fissure existe encore entre les jeunes diplômés et l’entreprise en raison des différents raisonnements.

Parallèlement, l’économie mondiale est en train de vivre une période difficile qui risque de toucher la Tunisie vu que celle-ci est impliquée dans la sphère économique mondiale.

Mais nous ne en sommes pas là encore et le site d'emploi en Tunisie continue d'ailleurs à proposer plusieurs offres d'emploi pour nos jeunes étudiants.

Une grosse partie des étudiants envisage de travailler à l’étranger et donc d’émigrer vu que les compétences tunisiennes sont beaucoup demandées. Mais la Tunisie peut-elle se permettre de laisser ses cadres émigrer en ce moment de crise financière et économique mondiale alors qu’elle cherche l’équilibre intérieur ?

Les étudiants ne cherchent même plus à tenter sur le marché de l’emploi, ni à garantir leur avenir en Tunisie et envisagent plutôt de préserver leur place à l’étranger !

L’une des étudiantes a déclaré avec une volonté impressionnante : «Il faut qu’on nous reconnaisse à notre juste valeur». Et en mettant en valeur les entreprises tunisiennes, elle a poursuivi en disant : «Je n’accepterai jamais un emploi avec un salaire de 700 dinars !».

Ces jeunes étudiants sont-ils au courant de ce qui se passe dans le monde ?

Le marché de l’emploi craint de se contracter. Les participants ont relevé, avec inquiétude, la multiplication des signes négatifs, essentiellement dans le secteur de l’automobile.

Mais il y a tout de même des signes positifs. Comme par exemple l’implantation des firmes multinationales en Tunisie et les grands projets avec des dizaines de milliers d’emplois à la clef.

Un membre de l’Association des Intermédiaires en Bourse (AIB) a demandé aux étudiants et futurs cadres de changer d’attitude et de ne plus s’attacher à vie à un seul emploi, en soulignant que les jeunes d’aujourd’hui ont la chance d’avoir l’outil Internet qui leur permet de garantir leur avenir par un simple Clik et une connexion avec le monde international des affaires.